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La Fève de cacao de São Tomé – L’île Chocolat

Chocolat de São Tomé

«La grande richesse aromatique de notre chocolat provient du sol volcanique, de l’île de São Tomé et Príncipe où le climat équatorial est idéal» explique Bernard XUEREF qui effectue deux voyages par an sur l’archipel, une République Indépendante et le plus petit pays d’Afrique situé au coeur du Golfe de Guinée, à 350 km des côtes du Gabon. 1er producteur mondial de fèves de cacao grand cru au début du XXe siècle, l’île offre un chocolat pure origine fort du label bio-équitable.

Chocolat de Sao Tomé

São Tomé et Príncipe, l’Île Chocolat

Les cueilleurs extraient des plantations de cacaoyers environ 3.500T de cabosses par an. Les cabosses, en forme de ballon de rugby, abritent une quarantaine de fèves. Aucune transformation ne se fait sur place, c’est l’entreprise KAOKA, implantée à São Tomé et Príncipe, qui est le fournisseur exclusif de la Frigoulette en fèves bio. Kaoka est un militant du bio depuis plus de 35 ans et un des fondateurs de la démarche bio et équitable*.
chocolat de sao tomé

Chocolats équitables

Frigoulette, une chocolaterie engagée auprès de São Tomé

En septembre 2013, Bernard invite Antonio Dias, le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement Rural de São Tomé et Principe, à découvrir la chocolaterie de Beaufort. Ainsi, Frigoulette affirme son engagement auprès de l’Ile Chocolat. Dan sa logique de commerce équitable, le chocolatier a acheté 2 hectares de parcelles pilotes, il souhaite ainsi permettre aux producteurs de la CECAB* (Coopérative d’Exportation de Cacao Biologique) d’améliorer leurs méthodes de culture afin d’augmenter leurs rendements et, de fait, leurs revenus. A chacun de ses voyages sur l’Ile Chocolat, Bernard passe par l’école primaire PRAIA DAS CONCHAS pour faire dons de livres, de stylos, de cahiers et d’un ordinateur. Frigoulette est aussi à l’origine de nombreux projets d’échanges entre les établissements scolaires de São Tomé et le «Regroupement Pédagogique Intercommunal » de Beaufort, Suze-sur-Crest, Plan-de-Baix et Gigors. Après l’échange de dessins (auto-portraits), les élèves travaillent maintenant sur la rédaction de recettes et de traditions culinaires.
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Notre parcelle expérimentale à São Tomé

Dans une logique de commerce équitable, la chocolaterie souhaite permettre aux producteurs de la CECAB (Coopérative d’Exportation de Cacao Biologiqued’améliorer leurs méthodes de culture afin d’augmenter leurs rendements et, de fait, leurs revenus.

São Tomé et Principe que l’on surnomme si joliment « l’Ile Chocolat » fut au XIXème siècle l’un des plus gros producteurs de cacao au monde. C’est en 1822 que les colons portugais quittent le Brésil pour rejoindre São Tomé & Principe en apportant avec eux les richesses du nouveau monde et des cacaoyers.  Les bienfaits de la terre et les conditions climatiques particulièrement favorables de l’île ont permis un développement rapide de la culture du cacao qui culminait en 1913 à 36.000 tonnes.

Au milieu du 20ème siècle, des révoltes éclatent, suivies de répressions et les plantations périclitent rapidement, s’ajoute la réforme agraire des années 1990 qui fut un échec à cause de l’exode rural. Aujourd’hui, l’île ne produit plus que 3000 tonnes de cacao, la productivité est donc un défi majeur pour l’avenir de la filière.

C’est pour aider les agriculteurs de la CECAB à cultiver mieux et relancer la production que la chocolaterie se lance dans ce projet de parcelles expérimentales.  Certes, il y a un gros travail de débroussaillage et de taille car la moitié des cacaoyers sont en mauvais état. Mais, après avoir replanter, nous mettrons en place de nouvelles techniques de greffages et de taille des arbres. Nous travaillons aussi sur des projets d’irrigation.

Pour mener à bien cette mission, nous sommes désormais adhérent de la CECAB et nous avons engagé deux salariés. Nous nous sommes aussi entouré des meilleurs partenaires : Gilles ROCHE, ingénieur agronome, Vera CRUZ, le directeur du Centre d’Etude et de Recherche Agroalimentaire et Expérimentale de São Tomé qui supervise les cultures des parcelles, Antonio Dias (DG de la CECAB) et Guy DEBERDT (DG de KAOKA).

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